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SINISTRALITÉ : RÉGIME GÉNÉRAL

SINISTRALITÉ : RÉGIME GÉNÉRAL

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À noter : Les données de sinistralité cidessous doivent être interprétées avec prudence. Les données 2022 sont soumises aux restrictions d’interprétation exposées, dans le rapport annuel 2022 de l’Assurance Maladie, au paragraphe «Le décrochage des données 2022 par rapport aux séries historiques» p.97. À ces restrictions, s’ajoute toute la prudence qui est de mise pour les années relatives à la pandémie COVID-19 et le recours massif au chômage partiel, sans oublier la mise en place de la DSN et la montée en charge des déclarations. Et, il est instamment demandé au lecteur de ne pas donner d’interprétation structurelle aux évolutions qu’il pourrait être tenté de calculer lui-même, cf. respectivement pages 95 et 100 du rapport précité.

Voir le rapport 2022 de l’Assurance Maladie

 

Des accidents du travail plus fréquents en Bretagne qu’en France mais un niveau inférieur à celui atteint avant 2020

En 2023, 32 350 accidents du travail avec arrêt (AT) ont été recensés en Bretagne chez les salariés bretons du régime général, soit un nombre en hausse par rapport à l’année précédente mais qui reste inférieur au volume atteint avant 2020.

  • 34 % concernent des femmes.
  • Trois AT sur dix (30 %) concernent les moins de 30 ans.
  • Le secteur de la construction (63,9 AT pour 1 000 salariés) est près de 2 fois plus touché par les AT que l’ensemble des salariés (tous secteurs confondus).

 

Une moindre fréquence des accidents du trajet en Bretagne qu’en France, avec un niveau inférieur à celui observé avant 2020

Avec 3 693 accidents de trajet (TJ) en 2023, la Bretagne affiche une hausse du nombre d’accidents de trajet avec arrêt de +465 TJ chez les salariés bretons du régime général par rapport à l’année précédente.

  • Ils concernent davantage les femmes (52 %) que les hommes (48 %).
  • Deux accidents de trajet sur cinq (43 %) concernent les moins de 30 ans.
  • Les activités de services administratifs et de soutien avec 7 accidents de trajet avec arrêt pour 1 000 salariés, sont les plus accidentogènes (+ 81 %).

 

Une fréquence plus élevée des maladies professionnelles en Bretagne qu’en France mais un niveau inférieur à celui observé avant 2020

Au total, 3 100 maladies professionnelles (MP) ont été dénombrées en 2023 dans la région, soit une augmentation de + 320 du nombre de MP chez les salariés bretons du régime général par rapport à l’année précédente.

  • 53 % des MP concerne des femmes.
  • Les 40-59 ans représentent les trois quarts des MP (75 %).
  • Le secteur de l’industrie manufacturière (6,0 MP pour 1 000 salariés) est près de 2 fois plus touché que l’ensemble des salariés.
  • 89 % des MP indemnisées sont des troubles musculosquelettiques (TMS). Cette part atteint 96 % si le calcul est effectué en rapportant le nombre de TMS (n=2 761) à l’ensemble des MP pour lesquelles la pathologie appartient à un tableau (8 % des MP sont hors tableaux).

 

Faits marquants

En 2023, près de 950 000 salariés dépendent du Régime Général et plus de 39 100 sinistres ont été indemnisés.

Parmi les 3 catégories de sinistres, ce sont les maladies professionnelles qui entraînent le plus fréquemment de nouvelles IPP (26 %) devant les accidents de trajet (2 %) et les accidents de travail (2 %).

 

À noter : Les données de sinistralité 2022 doivent être interprétées avec prudence. Elles sont soumises aux restrictions d’interprétation exposées, dans le rapport annuel 2022 de l’Assurance Maladie, au paragraphe «Le décrochage des données 2022 par rapport aux séries historiques», page 97. Il est fortement conseillé aux lecteurs de ne pas donner d’interprétation structurelle aux évolutions.
Voir le rapport 2022 de l’Assurance Maladie

 

Définition

Indice de fréquence : c’est le rapport du nombre d’événements pour
1 000 salariés.

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